28 avril 2006

Takemusu Aïki

Référence : L’Aïkido… ou La recherche du geste vrai, Gérard Blaize

« Parce que l’esprit est comme le vent ou les ondes,
l’Aïkido est pour ne pas tomber malade spirituellement.
L’Aïkido est pour unifier l’esprit
qui va à droite ou à gauche pour s’amuser,
et la voie de l’Aïkido
c’est de supprimer la maladie du monde entier.
»

  • Les trois Grands Principes sont ; ne pas regarder, ne pas être ouvert, ne pas attendre. Ce sont les trois piliers fondateurs de l’enseignement, qui seront décrits un peu plus loin.
  • Associé à cela, il y a les trois entraînements majeurs d’unification et d’harmonisation.
  • Le concept qui totalise, c’est celui de la Grande Famille...

« la Grande Famille »

A propos d’Ueshiba, selon l’un de ses plus fameux élèves ;
« son esprit était dénué de toute obstination. Ceux qui l’attrapaient avec un esprit ennemi étaient immédiatement foudroyés. En fortifiant son âme, il était devenu un sanctuaire où vivaient les dieux. » (Hikitsuchi)

En Aïkido, l’ennemi n’existe pas, il y a simplement des individus « insatisfaits »… il n’y a pas de « garde », pas de défense…

On peut être comme un animal aux aguets, conscient du partenaire, de l’ennemi potentiel (être capable de réagir à toute attaque, tout le temps), mais, pour entrer en communication avec le rythme extérieur, il faut ne plus être conscient du partenaire, l’oublier (et s’oublier): laisser le corps bouger, agir, si l’on sent qu’il veut bouger.
Unir notre Ki à celui de l’univers se passe dans une sorte d’abandon de notre personnalité, de notre corps.

« la sincérité la plus extrême aboutit au divin » (Hikitsuchi)

Celle-ci n’est possible qu’à condition qu’il y ait une vérité dans chaque acte, mais il faut aller vers l’état d’abandon, en oubliant le partenaire [par le non-regard et l’absence de garde]
Les tensions et peurs nous empêchent de parvenir à l’abandon --> se mettre en état de remerciement et de gratitude.
Quand cet état d’abandon se réalisera, le chemin de « Takemusu Aïki » sera devant nous (l’harmonisation de l’être avec l’univers).

L’Aïkido, c’est avoir un esprit comme le cœur de la Grande Nature.
Accomplir sa mission avec un Grand Esprit de protection universelle

--> les techniques ne sont que des repères pour parvenir à l’Aïkido.
Une voie pour se réaliser, ne pas avoir d’ennemis, voie qui cultive le cœur, fait germer la Grande Harmonie pour donner joie et bonheur.
« La voie où la vibration du corps entier fait écho à la vibration de l’univers est le vrai Aïkido. La vivacité de l’écho délicat entre la vibration du corps entier et la vibration de l’univers fait mûrir la fonction subtile du Ki qui fait naître l’amour comme le Bu et le Bu comme l’amour, et cela s’appelle Takemusu Aïki » (Ueshiba)

Le but de l’Aïkido

« Parce que l’esprit est comme le vent ou les ondes, l’Aïkido est pour ne pas tomber malade spirituellement. L’Aïkido est pour unifier l’esprit qui va à droite ou à gauche pour s’amuser, et la voie de l’Aïkido c’est de supprimer la maladie du monde entier. » (Ueshiba)

--> Sur terre : « En Aïkido, l’entraînement n’est pas fait pour devenir plus fort ou vaincre le partenaire. Non. Il aide à avoir l’esprit de se mettre au centre de l’univers et de contribuer à la paix mondiale : de faire que tous les êtres humains forment une grande famille »
« On doit créer le paradis sur Terre en établissant l’idée d’une Grande Famille avec un Grand Esprit d’amour qui réalise l’harmonie du monde, de l’univers. »
« Faire en sorte que le monde humain devienne une famille » (Ueshiba)

--> Dans l’univers : « L’Aïkido est l’amour de l’être humain, l’amour de Dieu, l’amour de la nation ; c'est-à-dire que l’Aïkido ne signifie que la fonction de l’Amour de Tout ce qui Est Vivant.
Cette fonction de l’Amour forme l’univers et construit les pays. Le processus de la construction des pays par tous les dieux signifie seulement la fonction de l’Amour. Effectivement, cette fonction protège l’univers et toutes choses. Elle consiste en un Grand Principe et une Grande Voie qui permettent à l’univers et à toutes les choses de se développer et de vivre. Pour que cette mission du ciel puisse se réaliser, c'est-à-dire ce Grand Principe et cette voie, l’Aïkido fonctionne sur Terre.
L’apparence de l’origine de l’univers et de toutes les choses égale l’apparence de l’âme et l’apparence de l’amour. L’Aïkido est la seule voie qui puisse unir le monde.
»

« Il n’y a pas de forme en Aïkido, tout est étude de l’âme. »

« Ichiguen, l’origine unique, fait naître l’origine spirituelle et l’origine matérielle. Donc Ichiguen crée la loi. Cela fait fonctionner tous l’univers et donne vie et corps à toutes les choses universelles. Cela fait fonctionner la grande voie de la croissance qui mène à l’achèvement du Grand Esprit de l’amour protecteur de toutes les choses.
Toutes les choses universelles sont comme une famille, et le passé, le présent et le futur comme notre vie et notre respiration enseignent la croissance de la vie, nous unissent avec le ciel gai, et cela donne la fonction saine.
»
« J’ai dit très souvent que l’Aïkido clarifie la logique, la raison de toutes les choses en suivant la vérité universelle. Ceux qui comprennent et qui pratiquent doivent se polir et s’aiguiser eux-mêmes et unir les mouvements avec leur corps. Mais ce chemin ne se fait pas avec les mots et le raisonnement. Cela réside dans la résonance, le retentissement de toutes les choses universelles. » (Ueshiba)

  • Niveau univers : l’Aïkido a été créé pour que la mission du Ciel se réalise
  • Niveau Terre : pour que le monde humain devienne une Grande Famille, construire le paradis
  • Niveau humain :
    -pour se comprendre soi-même et étudier les phénomènes universels
    -pour ne pas oublier l’Ichiguen (l’Origine), se fondre dans la providence,
    connaître sa propre mission
    -pour connaître la loi et créer les techniques subtiles et lumineuses

« C’est l’étude de la vibration de l’âme, et ce sont des études qui n’ont absolument pas de forme »

« l’Aïkido est seulement la référence pour clarifier sa propre mission »

« Protéger les trois mondes ; le ki de l’univers, de la Terre et de la Nature qui respire. Il faut unifier le ki de soi-même avec celui du Ciel et de la Terre ; avec le ki on crée tout, et en comprenant la fonction subtile de l’esprit des sons, créons le paradis sur Terre. »

Les Trois Entraînements

  • Celui d’harmoniser l’esprit du cœur et l’activité de l’univers
  • Celui d’harmoniser le corps et l’activité de l’univers
  • Celui d’harmoniser le Ki (qui unit esprit du cœur et corps) et l’activité de l’univers

Les trois doivent être réalisé en même temps
Les mots qui expriment l’esprit du cœur doivent être en harmonie avec l’activité de l’univers, pour que l’esprit du cœur soit aussi en harmonie.
L’activité du corps doit être en harmonie avec les paroles, pour qu’elles s’harmonisent avec l’activité de l’univers
Il faut l’harmonie entre l’esprit du cœur, le corps et le Ki (qui unit les 2) & que ces trois éléments s’harmonisent à l’activité de l’univers (grâce au Ki)

Avec ces trois entraînements ; force de vérité dans son esprit du cœur et son corps
Les techniques utilisées ne sont qu’une référence pour atteindre la non-forme :
« Il ne s’agit pas d’apprendre l’attaque. Faire « yokomen » [simulation d’une attaque avec sabre], c’est visualiser l’énergie qui vient du ciel et couper avec. On sensibilise ainsi le partenaire à cette énergie grâce à laquelle il réalise un mouvement » (Hikitsuchi)

On n’utilise pas le sabre, le tranchant de la main fait office de sabre. Mais il ne s’agit pas d’apprendre l’attaque, mais de visualiser : pourquoi alors insister sur la nécessité d’effectuer correctement l’attaque selon les règles du combat ? --> seules la vérité d’un acte et son exactitude dans une situation donnée permettent d’apprendre pourquoi et comment bouger. Elles justifient la technique. Bouger pour faire quand même la technique n’a aucun sens par rapport aux règles de combat. Et si je m’oblige à bouger pour réaliser malgré tout une gestuelle, j’enseigne à mon corps une façon fausse d’agir (par rapport à l’étude sincère) --> il faut que les actes, par rapport à une situation de combat, soient exacts.
Mais derrière chaque acte, se trouve le chemin pour pénétrer dans un monde où le combat n’existe pas. Seule la vérité des actes peut nous amener à pénétrer dans le monde spirituel.


Les Trois Grands Principes

  • 1er : Ne Pas Être Ouvert (à la dysharmonie, agir sans faille)

S’unifier avec l’univers

« Dans l’entraînement du Budoo, s’il y a le désir personnel, on ne peut pas avancer ; c’est le Budoo néfaste, ce n’est pas le vrai Budoo ; et à la fin, cela mène au désastre. La « pensée concentrée » (Nen) ne doit pas être prisonnière du fait de gagner ou de perdre ; il faut nouer correctement le Ki à l’univers. Si votre pensée demeure toujours dans votre corps, cela ne change pas ; mais si vous pouvez réaliser le nœud avec l’univers, cela se développe. Si vous faites comme cela, votre Nen deviendra certainement la force divine ; à ce moment-là tout sera clarifié ; et si votre Nen du corps se noue au Ki de l’univers, votre corps s’harmonise avec l’univers, et vous pouvez vous retrouver au centre de l’univers où les états de vie et de mort n’existent plus. C’est cela la signification secrète, profonde du Budoo. »

« si l’on ne se trouve pas sur le pont flottant entre le ciel et la terre, l’Aïkido ne sort pas. Si l’on se trouve sur ce pont, dans cette condition-là, quelque chose sort, et cela s’appelle Takemusu Aïki » (Ueshiba)

« Le secret, l’essence de l’Aïkido, c’est le fait de s’harmoniser aux mouvements de l’univers, et à l’univers lui-même : pour celui qui a acquis ce secret de l’Aïkido, l’univers existe dans son ventre. »
« Dans l’Aïkido de Ueshiba, il n’y a ni espace ni temps, il n’y a que l’univers, et cela s’appelle Katsu Hayabi »
« Il faut s’harmoniser avec le ki du l’univers, de la nature, de Dieu, et dès le début, il faut prendre le ki du partenaire » (Hikitsuchi)
--> le prendre et non pas s’harmoniser avec lui !!!
« (…) ce n’est pas une question de rapidité. Le résultat du « combat » est déjà décidé. Le fait que l’ennemi essaie de m’attaquer, moi qui suis l’univers, montre qu’il va perturber l’harmonie de l’univers. Donc, au moment où il veut m’attaquer, il a déjà perdu ; et dans cet effet, la longueur du temps, la question de la rapidité n’existe pas. » (Ueshiba)

Au niveau physique --> ne pas donner à l’attaquant l’occasion, pendant la réalisation d’une technique (mouvement) de riposter ou de prendre un avantage quelconque…

Ne pas être ouvert grâce :
- au placement (distance)
- au « contrôle » (de soi et de l’autre) ; empêcher l’autre de poursuivre son action
- au geste vrai (déplacement sans erreur)

Il n’y a plus de « passif » « actif » mais deux personnes qui s’enseignent mutuellement leurs erreurs dans leur comportement et leurs actions --> sensibilisation énergétique à l’autre, à ses gestes, ses possibilités d’actions, son intention

Ce principe donne la conscience :
-de la raison d’être de tel geste ou déplacement
-de la réalité profonde de chaque mouvement
L’application de ce principe évite la répétition mécanique des gestes connus.

L’application de ce principe amène une tranquillité, car le corps sait à ce moment-là qu’il n’y a pas d’erreur dans l’action…

« A chaque ouverture du Corps, l’énergie ne circule pas »
ne pas être ouvert… même en s’amusant…

  • 2ème : Ne Pas Regarder (rester centré et unit à l’univers, détaché)

-Ne pas regarder les yeux du partenaire : ils prendront notre esprit
-Ne pas regarder le sabre du partenaire : il prendra notre Ki
-Ne pas regarder le partenaire : il faut aspirer (au sens de « attirer », « guider ») le Ki du partenaire (ni s’harmoniser avec lui ni s’opposer)

« Le vrai Bu, c’est l’entraînement de l’aspiration, de la force attractive pour aspirer le partenaire en entier. »

-Ne pas regarder la main du partenaire (ou la sienne) qui saisit, agit ou frappe. Sinon il y a ouverture physique et psychique (la distance est fausse) à cause d’un temps d’arrêt dans notre action (occasion de riposte)
-Ne pas regarder le point où nous portons notre action, qui serait alors limitée au niveau du point regardé, du fait de notre volonté bloquée à ce même niveau --> la limite de notre action ferait naître l’opposition avec le partenaire
-Ne pas regarder le partenaire, ses yeux, son sabre, sinon le pivot du corps et la pression s’arrêtent au niveau du point regardé (ouverture)… erreur de déplacements…

Prendre conscience de la coordination du corps grâce au regard : l’importance des (dé)placements…
« l’harmonie des mains, des pieds et des hanches est très importantes afin de réaliser l’union du corps et de l’esprit »
--> il faut être à la place où le partenaire sent qu’il ne peut poursuivre son action
En ne portant pas le regard sur lui [sur son image], son désir de réagir disparaît

L’application de ce principe
- facilite la coordination de notre corps dans l’accomplissement
d’une technique
- permet un meilleur déplacement
- accroit la sensibilité du corps au bons/mauvais placements
- assure la continuité de notre action
- apprend à ne pas attendre l’action ou le déplacement de
l’autre pour savoir quand/comment réagir

--> il n’y a pas d’ennemi, donc pas de « garde »

  • 3ème : Ne Pas Attendre (commencer le premier)

Tel « un courant d’eau s’écoulant sans stagner » Hikitsuchi

Perception de l’intention avant l’action du partenaire

"En Aikido nous n'attaquons jamais. Si vous voulez frapper le premier, pour obtenir l'avantage sur quelqu'un, c'est la preuve que votre apprentissage est insuffisant, et c'est vraiment vous-même qui a été vaincu. Laissez votre partenaire attaquer, et utilisez son agression contre lui. Ne reculez pas devant une attaque; controllez-la avant qu'elle ne débute. La non-violence est la vraie expression de l'Aikido."

« Ce qui est important pour le corps et le cœur, c’est d’unifier entièrement les mains, les jambes et les hanches. Surtout, guider les gens —et à l’inverse, être guidé— se fait par les mains. Il faut donc bien réfléchir à cela. D’une part on guide ; d’autre part, on s’harmonise. Il faut faire des efforts pour comprendre cela. Si votre adversaire veut tirer, c’est d’abord vous qui suscitez ce désir de tirer. Si l’on pratique bien les techniques, avant l’action de l’adversaire, c’est comme si l’on satisfait le manque de cet adversaire ; c’est d’abord vous qui découvrez l’insatisfaction de votre adversaire, et c’est vous qui commencez la technique. On peut dire que la voie de l’Aïkido est de découvrir cette insatisfaction de l’autre. » (Ueshiba)

En ne regardant pas et en commençant le 1er la technique, on aspire le partenaire
« (…) en guidant le partenaire, on « l’aspire » C’est cela l’Aïkido. L’Aïkido c’est l’entraînement de la force attractive. L’important c’est de guider correctement. »

Le but de l’entraînement est de créer et de développer cette force attractive.
Que le monde soit une grande maison, qu’il n’y ait plus d’étrangers…

Perception de l’intention avant l’action du partenaire
Quand le partenaire décide d’attaquer, par notre propre action [pressentir l’intention belliqueuse et « offrir » le point de focalisation où il viendra attaquer, inverser le mouvement pour que son action s’interrompt, puis accompagner au sol vers la pacification] nous lui enseignons son ouverture et la nécessité de se protéger. [son intention d’attaquer est une ouverture qui le met en danger]
Nous accomplissons le « Geste Vrai » qui a pour but de démontrer son erreur à celui qui désir attaquer : tout en ne faisant nous-mêmes aucune faute dans notre action.
--> commencement du « nettoyage », « purification » du corps par la pratique des techniques

Ouverture à un autre monde, celui des relations énergétiques.

Les trois grands principes sont les conditions nécessaires et suffisantes pour amener un changement chez celui qui désirait attaquer
Quand l’attaquant à l’intention d’agir, O Sensei lui enseigne quelle est son « ouverture » et « l’aspire »
Par une action de la main, à hauteur des yeux, il établit une relation avec la décision de cette personne et lui enseigne combien elle lui est néfaste. Il la protège même en l’empêchant de réaliser un acte qui est contraire aux règles de l’univers.
Empêcher de concrétiser l’intention (d’un agresseur, qui va à l’encontre de l’Amour, qui régit l’univers) et aspirer le partenaire pour l’amener à un état d’harmonie.

L’investissement en Aïkido ; il faut d’abord percevoir la logique de la gestuelle, les points à respecter dans son exécution, en ressentir les effets physiques et spirituels.
Empêcher la réalisation de l’intention de l’autre tout en changeant son état d’esprit agressif… faire disparaître l’intention…
Par le placement du corps, et en oubliant totalement le partenaire, il est possible de trouver « l’état » grâce auquel il ne pourra pas se lever.[maintien au sol, à distance, par la force du Ki]
Ni se fortifier, ni attaquer ni riposter : on cesse de vouloir se défendre. Il faut découvrir l’insatisfaction de l’autre, commencer la technique (avant l’action du partenaire), et en le guidant correctement, l’aspirer (impossible si on le considère comme un ennemi et si on se défend)
La nécessité de coordonner son corps (pieds/mains/hanches), de découvrir les (dé)placements corrects --> le rythme de chaque technique est progressivement perçu, c’est grâce à ce rythme qu’il n’y a pas d’ouverture dans la réalisation de la technique.
--> les premières bases pour pouvoir aspirer le partenaire sont ainsi posées…
chaque fois qu’il y a une ouverture dans l’accomplissement d’une technique, l’aspiration est impossible (celui qui guide ne doit faire aucune faute)
« chaque fois qu’il y a une ouverture l’énergie ne circule pas » (Hikitsuchi)
Il est impossible d’aspirer le partenaire quand on le regarde ; de plus, si dans le temps du mouvement on regarde le partenaire, alors même que l’aspiration a été réalisée, elle cesse.
« le vrai Bu, c’est l’entraînement à l’aspiration de la force attractive »
« En guidant le partenaire on l’aspire »

Les trois grands principes sont les clés qui sont nos guides et qui ouvrent sur des domaines correspondant, lié au monde spirituel.
Nouer son propre Ki à celui de l’univers…être debout sur le pont flottant…A chacun de chercher les moyens, les méthodes qui vont lui permettre de commencer à les concrétiser. Les réactions du partenaire, avant ou pendant l’accomplissement de la gestuelle sont un bon critère pour savoir si l’on se rapproche ou non de leur concrétisation.

Au rythme dans la technique succède comme une vague. Quand elle se réalise, le partenaire semble ne plus avoir de « consistance ». Cette vague se crée plus ou moins facilement, selon les mouvements. Avoir une panoplie plus vaste de mouvements devient alors nécessaire et intéressant.