30 novembre 2006

L'Arbre de notre Vie


La relation entre l'humanité et la Nature est celle qui existe entre le microcosme et le macrocosme.
En établissant une relation d'amour entre l'humanité et la Nature, nous assurons à la fois l'équilibre de la Nature et le progrès de la race humaine.
Ce n'est que par l'amour et la compassion qu'il est possible de préserver et de protéger la Nature.

Il existe une seule Vérité qui brille dans toute la Création.
Les rivières et les montagnes, les plantes et les animaux, le soleil, la lune et les étoiles, vous et moi, tout cela est l'expression de cette Réalité unique.

L'ordre qui règne dans l'immensité de la création et sa beauté extraordinaire indiquent clairement qu'il s'agit de l'oeuvre d'un coeur gigantesque, d'une intelligence d'une grandeur inconcevable.

Mes enfants, il ne faut pas permettre que la beauté et la grâce de l'amour et du service désintéressés disparaissent de la face de la Terre.
Il faut que le monde sache qu'il est possible de vivre une vie consacrée à l'amour et au service désintéressé de l'humanité.

L'amour est une religion universelle et c'est ce dont la société a réellement besoin.
L'amour devrait s'exprimer dans chacune de nos paroles et de nos actions.

Cet amour est déjà en nous dans toute sa plénitude.
La vie ne peut pas exister sans amour. La vie et l'amour sont inséparables ; ce sont une seule et même chose.

S'il y a au moins deux jeunes dans chaque village qui se consacrent à servir le monde et à répandre la sagesse spirituelle, nous pourrons construire un monde nouveau où règneront la paix, l'amour et la fraternité.

Là où il y a de l'amour, il n'y a pas d'effort.
Le bonheur des autres est mon repos. Le seul souhait d'Amma est que ses mains se trouvent toujours sur l'épaule de quelqu'un, consolant et caressant, même lorsqu'elle rendra son dernier soupir.

Mes enfants, aimer vraiment Amma, c'est la voir et l'aimer en tous et en tout.

Tendre la main à une âme abandonnée, nourrir les affamés, apporter un soutien plein de compassion à ceux qui sont tristes et désespérés, c'est là le langage de l'amour.
Concentrons-nous sur ce que nous pouvons donner aux autres, c'est seulement ainsi que nous pourrons faire l'expérience de la joie et de la plénitude de la vie.

Aussi riches que nous soyons, tant que nous n'avons pas de compassion, nous vivons en réalité dans la plus grande pauvreté. La compassion envers nos frères est comme de l'or qui aurait un parfum, quelque chose de tout à fait unique. Sa valeur est indicible.

Il y a des différences considérables entre l'Occident et l'Orient, mais l'amour et la paix sont universels. Partout où vous prenez du miel, c'est sucré ; du feu, ça brûle ; ou le lait des vaches, il est toujours blanc. De même pour l'amour et la paix : ils transcendent les barrières de langue, culture et nationalité.

Ce monde est semblable à une fleur. Chaque pays est une pétale. Si l'un des pétales est contaminé, cela n'affecte-t-il pas les autres ? La maladie ne détruit-elle pas la vie et la beauté de la fleur ? N'est-ce pas notre devoir de protéger et de préserver de la destruction la beauté et le parfum de cette fleur qu'est le monde ?
Ce monde qui est le nôtre est une grande, merveilleuse fleur aux nombreux pétales.
La paix et l'unité réelles n'existeront que lorsque nous aurons compris et assimilé cette vérité.

Le mental peut changer en l'espace d'une seconde. Le mental est à la base de toute cette manifestation qu'est le monde (maya). Le corps change sans cesse ; le mental change sans cesse. Si vous vous y accrochez et si vous prenez appui sur les choses de ce monde, cela ne vous conduira qu'à la peine. Accrochez-vous seulement à ce qui est éternel.

Puisse l'arbre de notre vie être fermement enraciné dans le terreau de l'amour.
Que les bonnes actions soient les feuilles de cet arbre.
Puissent les paroles de bienveillance former ses fleurs
et puisse la paix en être le fruit.


Que notre effort pour découvrir l’essence de notre nature, cette puissance universelle qui nous habite, soit un trait caractéristique du nouveau millénaire.
Puisse cet effort être reconnu comme un des buts importants du siècle à venir.

Si on l’interroge, Amma dirait que si nous avons la moindre compassion dans le cœur, nous devrions nous engager à travailler chaque jour une demi heure supplémentaire pour aider d’une manière ou d’une autre ceux qui souffrent. Telle est la requête d’Amma. Le monde actuel a besoin de gens qui expriment la bonté en paroles et en actions. Si de tels modèles donnent l’exemple à leurs frères humains, les ténèbres qui dominent aujourd’hui dans la société disparaîtront.

Il existe deux sortes d’éducation : l’éducation qui permet de gagner sa vie et celle qui nous apprend à vivre.
Quand nous étudions pour devenir médecin, avocat ou ingénieur, nous obtenons un métier.
Mais pour vivre, il nous faut saisir les principes essentiels de la spiritualité et mieux comprendre le monde, notre mental, nos émotions et nous-même.
Nous savons tous que le but de l’éducation n’est pas de former des gens qui ne comprennent que le langage des machines.
Le but essentiel de l’éducation devrait être de donner une culture du cœur, une culture fondée sur les valeurs.

Ceux qui se consacrent au service désintéressé… s’ils reçoivent des centaines de milliers de dollars en feront l’équivalent de millions pour les donner à ceux qui sont dans le besoin.
C’est que leur motivation est désintéressée. Ils veulent simplement être utiles à la société. Plutôt que de prendre la moindre rémunération pour eux-mêmes, ils donnent tout ce qu’ils peuvent aux malheureux.

En cette heure douloureuse, il s’agit d’éveiller en nous l’amour et la compassion.
Voici le moment de prier avec le cœur et de travailler avec les mains.
Tendons une main secourable aux affligés et allumons ainsi en nous la flamme de la bonté et de la compassion.

Ma religion est l’amour.
L’amour est notre véritable essence. L’amour ne connaît pas de frontières de caste, de religion, de race ou de nationalité.
Nous sommes tous des perles enfilées sur le même fil de l’amour.

Tant que ces mains auront la force de se tendre vers ceux qui viennent au darshan, tant qu’elles pourront se poser sur l’épaule d’un homme ou d’une femme qui pleure, Amma continuera à donner le darshan.
Le désir d’Amma est de caresser les gens, de les consoler et d’essuyer leurs larmes jusqu’à la fin de cette enveloppe mortelle.

Il ne faut pas que la beauté et le charme du service désintéressé disparaissent jamais de la surface de cette Terre.


Seuls l’amour et la compassion nous permettront de préserver la Nature.

En établissant un lien d’amour entre l’humanité et la Nature, nous assurons à la fois l’équilibre de la Nature et le progrès de l’humanité.